Merci
Merci a tous mes fidèles ami(e)s qui passent et me font un petit coucou...
C'est vrai que j'ai en ce moment un petit coup de blues passager, vous en avez déjà connu quelques uns; celui-ci comme les autres ne durera pas, je vous le promets, pour la bonne et simple raison qu'à chaque fois que je vais pour effacer tout mon blog, je tombe sur des commentaires qui stoppent mon geste dans son (manque d') élan...
C'est donc vous qui, sans le vouloir, me remettez sur l'établi par vos commentaires bienveillants.
Alors, je vais profiter de l'occasion pour vous dire quelques bricoles.
D'abord, j'aime autant les galets que le sable et les rochers car c'est la plage et la mer, et que préférer l'un aux autres c'est un peu facile, non ? et j'aime la Bretagne, la Normandie, les Sables de l'atlantique, la paresseuse côte azuréenne; pour moi pas de premier ni de dernier; sable, galets, rochers tous ont leur place dans mon univers et sous mes pieds.... et les odeurs aussi... d'accord pour les algues bretonnes (je vous recommande tout particulièrement celles de Saint-Michel en Grève...), mais je vous assure que je regrette les odeurs d'autrefois sur le port du Havre, avec le quai des agrumes, plus loin celui des grumes, plus loin les odeurs de fumée de chaudières de navire, d'huile, la vie quoi ! pareil, pour moi toutes les odeurs des ports font partie de mon univers olfactif, même celle des poissons en décomposition derrière les criées, poissons que se disputent les cormorans... Il m'"arrive de partir dans des pensées madeleinesques à sentir la fumée d'un gros moteur diesel... c'est dire !
Alors, c'est vrai qu'instinctivement, sans aucune vraie réflexion approfondie préalable, j'ai voulu vous montrer, ou essayé de vous montrer, toutes les diversités et nuances des sentiments que remuaient en moi tous les aspects de la mer, qui me touchent, du crachin breton au soleil antillais, de la tempête havraise aux couchers de soleil mauritiens...
Cela vous parait un inventaire ? C'en est un. A ma manière, plus homogène que celui de mon cher Prévert, mais que je vis de façon aussi poétique, "le bon maître me le pardonne" !
Cela m'est d'ailleurs extraordinairement difficile de mettre un point final à cette série... Dans ma tête il n'y en a pas.
Je crois que je n'en mettrai pas.
Pour ce qui est des textes, je vous assure qu'ils coulent de source. Je sélectionne mes photos, les préparent en les mettant "instinctivement" dans un ordre qui m'apparaît, tout à coup, évident. Et les premiers mots du texte viennent tout seuls. S'ils ne venaient pas, il n'y aurait pas de publication... Et la suite vient naturellement, au fur et à mesure que je charge les photos... Si le choix et le tri sont évidents, le texte le devient aussi. Je pense qu'un auteur compositeur "pense" un peu comme ça, incapable de distinguer le premier élément, l'oeuf ou la poule ?
Et puis je suis allé passer une bonne semaine à Londres, semaine bénie des Dieux puisque, arrivé sous une pluie battante le vendredi soir, je n'ai plus eu que du soleil jusqu'à mon départ du jeudi soir suivant !
Bonheur du photographe. Bonheur du touriste; c'était la première fois que je découvrais Londres sous le soleil pendant 6 jours complets.
Alors, sur les plus de 500 photos prises, vous allez forcement en déguster quelques unes...
Tiens, en guise de cadeau en voici quatre choisies au hasard :
(Portobello Road - Chelsea/Notting Hill)
Voilà...
Si vous trouvez que je suis un peu longuet à vous revenir, à un commentaire sympatique ajoutez ou, pour les plus paresseux substituez-lui un message direct en contactant l'auteur... ceux-là je les vois plusieurs fois par jour...
Bisoux à tous et surtout à toutes...