Toujours tu chériras la mer.. 12
Aujourd'hui, après une assez longue absence, ou plutôt une évasion, une belle belle, je reprends ma série sur la mer, le centre de ma vie. Je ne suis pas marin, ni pêcheur, ni baigneur... mais… est-il besoin d’être paysan pour s’identifier à la terre ? Pyromane pour adorer le feu ? Kersauson pour rêver la mer ? Aviateur pour aimer l'air et le vent ?
Elle est là, toute proche, à côté.
Je la sens, même si je ne la vois pas.
Je l’entends même sans corne de brume.
Alors je termine ce que j’ai commencé !
Pour moi, que représente la mer ?
Envoi 12.
des coquillages
oh ! je vais quand même éviter
la photo du plateau de fruits de mer
Pour une reprise légère, je vais donner dans le classique
écologique.
1.- l'habitat, parfois partagé avec des non-coquillages...
parfois du bon granite breton bien concassé
les prédateurs...
et prédateuses...
(cherchez pas, c'est un mot à moi...)
quelques fois "muchés" entre les pierres
(c'est du normand)
d'autres fois dans un pastiche de la marche de l'empereur
dans une marche figée vers le large
parfois avec une fin tragique au hasard
d'une rencontre avec une étoile de mer
ou un promeneur affamé
ou au contraire promis au paradis
éternel des élus bienheureux
propres, nets, dans leur écrin
dans une maison, au bord de la mer,
attendant calmement
la remontée des eaux
pour repartir au large...